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120 ans c’est… un début à tout

120 ans c’est… un début à tout

La Chambre de commerce et d’industrie de Drummond a plus de 120 ans d’histoire et d’expérience derrière la cravate. Pour parler de sa création, on doit remonter en 1902 lorsque M. Napoléon Garceau, premier président et directeur général.

Dès le départ, la CCID a à cœur l’actualité. Déjà, on a dans la mire de favoriser le commerce. Pour voir des améliorations, on va proposer quelques changements à des règlements. On décide avant tout d’envoyer une missive aux autorités concernant le pont payant de Drummondville. On demande pour la grande journée de marchandisage, le samedi, que le prix de passage soit réduit de moitié. Toutefois, ce n’est pas le seul transport qui pose problème. Les gens prennent aussi le train. On va donc faire la même réclamation aux compagnies de chemin de fer. Du même coup, on va décider de déposer une deuxième demande aux entreprises ferroviaires. Suite à la réception de plaintes pour un manque d’espace, on va réclamer une augmentation du nombre de convois. Bref, on veut seulement le mieux pour les commerçants pendant les périodes achalandées. Déjà, on peut dire que la Chambre était vouée à l’essor d’une économie solide, viable et durable favorisant le mieux-être des membres de sa collectivité.

Après un certain temps, le commerce va bon train à Drummond. Au point où on considère qu’une institution financière est devenue essentielle pour le bon fonctionnement du comté. C’est pourquoi on décide de mettre sur pied un conseil. Ce dernier aura pour mission de trouver la perle rare. On rencontre plusieurs banques canadiennes afin de faire le choix parfait. La CCID est donc l’instigatrice de la première banque de la ville.

La situation n’a pas toujours été rose. Ayant la main sur le cœur pour ses membres, la CCID était là quand les affaires allaient aussi moins bien. Plusieurs autres entreprises n’auront d’autres choix que de mettre la clé dans la porte. En fait, Drummond n’arrivait pas à subvenir aux besoins en électricité de ceux-ci. Pour remédier à la situation, la CCID, déjà proactive à l’époque, propose au conseil de ville d’engager un ingénieur.

 

Savez-vous quel a été le premier dossier de la CCID?

Une demande de juridiction jusqu’à concurrence de 200$ qui servira à la Cour de circuit du comté de Drummond. Lors d’une assemblée en 1903, cette demande découle de dépenses difficiles à supporter pour les déplacements des témoins et des parties à Arthabaskaville quand le montant de la cause était trop significatif. Pour voir un changement, on envoyait une demande à ni plus ni moins que le lieutenant-gouverneur de la province de Québec. Fait cocasse, selon les dires de l’époque, on appelait cette action « porter la requête au pied du trône ».

 

 

Sources :

Société d’histoire de Drummond, Collection régionale : La_Parole_2003_03_27

Société d’histoire de Drummond, Collection régionale : Historique_de_la_Chambre_du_comté_de_Drummond (1907 à 1977)

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