Drummondville, le 3 octobre 2016 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond (CCID) reconnaissent le choix du gouvernement fédéral de respecter les provinces qui ont déjà leur propre système de tarification du carbone dans sa décision d’imposer une taxe sur le carbone.
« Le gouvernement fédéral a entendu l’appel que nous lui avons formulé, il y a quelques semaines, de ne pas taxer doublement les provinces qui, comme le Québec, ont adhéré à un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE) », ont affirmé Stéphane Forget, président-directeur général intérimaire de la FCCQ et Gerry Gagnon, président de la CCID.
À compter de 2018, le gouvernement fédéral imposera une taxe carbone de 10 $ la tonne dans les provinces qui n’auront pas adopté une forme de tarification du carbone.
« Nous croyons à l’importance de respecter les meilleures pratiques environnementales dans une perspective de développement durable. Cependant, cela ne doit pas se faire au détriment de la compétitivité des entreprises », ont poursuivi M. Forget et M. Gagnon.
Le Canada, qui a raté jusqu’ici tous ses objectifs de réduction de GES, s’est engagé à réduire de 30 % ses émissions d’ici 2030. La FCCQ souligne que l’atteinte de cette cible, ainsi que de la cible québécoise qui est 37,5 % ne sera pas chose facile. Elle invite le gouvernement fédéral à tenir compte du bilan des provinces en lui rappelant que le Québec présente déjà le meilleur bilan de GES par habitant au Canada, fruit notamment des efforts des entreprises.
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